Intelligence artificielle, Religions, Enseigenment

Recevoir la bénédiction d’un robot dans une église luthérienne? Enterrer son chien électronique Aïbo dans un sanctuaire shintoïste? Débattre abus sexuels des prêtres avec une IA entraînée sur les textes de l’Ancien Testament? Ou repenser la transcendance grâce aux IA scientifiques, qui étendent l’écoumène aux galaxies lointaines en identifiant des exoplanètes sur l’imagerie du télescope Kepler? En quoi les IA nous aident-elles à libérer la notion du « vivant » d’une définition strictement biologique pour penser le « vivant comme relation »? Et comment, surtout, protéger les élèves contre l’addiction à l’IA, voulue et organisée par les ploutocrates des GAFAM, qui espèrent que d’ici dix ans, plus personne n’osera vivre sans l’appui de leurs machines à penser à notre place.

Telles sont les questions que nous avons traitées avec les étudiant·e·s de la Haute école pédagogique de Lausanne, lors de mon intervention sur invitation de Sybille Rouiller et de Jean-Nicolas Revaz.

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