Cette ville qu'ils appellent Sanzu
André Ourednik, 2010, « Cette ville qu'ils appellent Sanzu », in Vincent Gessler et Anthony Vallat (eds.) Dimension suisse. Anthologie de Science fiction et de fantastique romande, Rivière blanche, pp. 31-46. Sur les temps intérieurs des humains qui se divisent et se croisent. .extrait: ...Une myriade de flocons de neige descendait du ciel gris, glissant le long des murs des immeubles. Ils se déposaient sur les parapets et s’infiltraient dans les fenêtres aux vitres brisées. Un vent glacial agitait les volets entrouverts. Rien en lui, aucune partie éveillée de sa conscience n’était en mesure d’expliquer ce passage brutal de l’été à l’hiver. Cela aurait dû être égal au reptile mais quelque chose en lui s’était maintenu à l’état d’éveil depuis tout à l’heure et s’inquiétait terriblement du soudain changement. C’est alors que se fit entendre une voix, sortant de la nuit de ses synapses : Nous y revoilà... .commentaires: « Cette ville qu’ils appellent Sanzu relève du fantastique le plus sombre, à la fois triste et morbide » (Fred Combo, ActuSF) | « André Ourednik, avec 'Cette ville quils appellent Sanzu', offre une vision de l’enfer originale et puissante, se rapprochant même de l’inspiration du Brussolo de Vue en coupe d’une ville malade. » (Maestro @ Wagoo) Cette anthologie contient en outre les textes suivants: Sébastien Gollut : « Ceux qui marchent ». Une parabole philosophique sur la longue marche aux côtés de nos compagnos de fuite devant le temps qui dévore tout. Sébastien Cevey : « Au-dessus de Shibuya ». Une translation géographico-temporelle distillé en un mélange de futur proche, de Japon et de réalités augmentées. Thibaut Kaeser: « Puni ». Un conte fantastique dans la tradition des grands classiques comme Maupassant ou Gauthier. Robin Tecon : « Les miens ». Exobiologie et bioéthique. Les raisons de la survie de l'espèce face à l'éthique de la diversité cosmique. Un récit tendre et tragique. Laurence Suhner : « Homéostasie ». Gaïa n'est pas celle que l'on pense... Denis Roditi : « Jay, le basset et le gitan ». Lucas Moreno : « L'autre Moi ». Et si le Über-Ich venait du futur ? Daniel Alhadeff : « Divergence ». Le journal intime d'un médium du début du 20e siècle, intrigant comme les arcanes majeures du tarot. François Rouiller : « Remulge en neurocratie ». Chronique d'une fraude électorale neurologique et sociologie clairvoyante et peu flateuse du monde de la recherche. Jean-François Thomas : « Partir, c'est mourir un peu ». Sur la mort et la téléportation. Yves Renaud : « Parfois mon reflet ». Qui immerge dans le monde parallèle de l'infidélité. Tom Haas : « J'ai croisé des vaisseaux ». Poème SF satirique d'une extraordinaire finesse. |