André Ourednik, François Burland, 2018, Atomik Submarine, (avec un appareil critique de Philippe Lespinas et de Stéphanie Lugon) art&fiction, Lausanne, Genève.
Dans un monde en cryostase, l'ARCHE DE L'UTOPIE s'éveille ! ATOMIK SUBMARINE est une saga nostalgique, une comédie prophétique, un récit basé sur une histoire vraie !
Trois aventuriers découvrent un vaisseau prophétique et improbable, prisonnier de cornes rocheuses dans un monde gelé. À l’intérieur, ils parviennent à réveiller son équipage de barbus ataviques en cryostase, qui se mettent à parler. On apprend l’épopée aérienne, sous-marine et souterraine de leur arche de l’utopie, marquée du symbole révolutionnaire de l’étoile rouge, depuis sa naissance dans le Garage moderne au bord de l’Atlantique jusqu’à son enlisement dans les massifs montagneux du Caucase. Conte fantastique, récit ethnographique d’une planète de machines, ce roman basé sur l’œuvre éponyme de François Burland explore les mythes du communisme soviétique, entre la Peur Rouge et la fascination, entre l’absurde et la poésie. Son protagoniste mécanique transporte la nostalgie des espoirs de création collective d’un nouveau monde.
Évènements
Vendredi 12 février 2019 – 18h à 22h«Atomik Submarine» & «Seuls ensemble» : Projection en avant-première du film Seuls ensemble de Sonia Zoran et Thomas Wüthrich et présentation du livre.
Notre sous-sol helvétique: un Gruyère ou un Far West?, Versus-lire et penser, RTS, avec Sarah Dirren et Babina Chaillot Calame, commissaire de lʹexposition «Les dessous de Genève», 18 février 2019, 38'De la grotte de Bruniquel à Gilgameš et Orphée. De Kafka à la Loi sur l'aménagement du territoire suisse (LAT). En lien avec les Cartes du boyard Kraïenski, Omniscience, Wikitractatus et Atomik Submarine
Seul le vaisseau lui-même..., Le Nouvelliste, par Laure Federiconi, 19 février 2019"...André Ourednik et François Burland fusionnent en un bijou d'illustrations et d'érudition: Atomik Submarine est un patchwork de fantaisie, de poésie, d'absurde..."
Une utopie submersible, La Liberté, par Thierry Raboud, 9 février 2019"...L'inqualifiable poète augmenté dont le sabir soviétisant dialogue avec les collages de Burland pour détourner le réalisme socialiste et imaginer une épopée à cette arche phantastique lestée avec des « rêves dans le ventre et la révolte en poupe ». Un projet éditorial ambitieux, comme du Jules Verne sous couverture Hetzel, croisé avec un roman post-apocalyptique d'Antoine Volodine, le tout mâtiné de nostalgie steam-punk..."