Ségrégation spatiale Suisses/étrangers

Genève

Par , 2004. Source de données: Recensement Fédéral de la Population 1990.

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Taux d'étrangers:

 
 
 
   
 

Indices de ségrégation spatiale
(avec prise en compte de la localisation)

  D(adj) : 0.125
  I de Moran : 0.174
Schelling (seuil local): 0.720
 


Auteur: André Ourednik, IGUL, 2004. Source: OFS - Recensement de la population 1990.


Fréquences des taux et indices globaux

Descriptifs
Nombre d'unités spatiales: 912
Min.: 0% d'étrangers
Max.: 100% d'étrangers
Moyenne: 39.2% d'étrangers
Médiane: 38.3%
Écart-type: 18.9%

Indices de ségrégation spatiale
(sans prise en compte de la localisation)
D: 0.282
Dissymétrie: 0.239 (erreur = 0.081 )
Pearson-2: 0.139

 

 


Résumé et Analyse

Genève est un cas étonnant. A quelques détails près, sa distribution des taux d'étrangers est tout à fait normale. Elle présente tous ses indices de ségrégation "alocalisés" sont les plus bas du pays.

Même l'indice D(adj) est le plus bas alors que ses autres indices "localisés" sont plutôt élevés. Cela s'explique par le fait que le taux d'étrangers à Genève est tel que la majorité des unités spatiales peuvent être considérées, d'un point de vue suisse, comme domaine de l'étranger – elles n'ont quasiment pas de voisins "suisses" est restent donc "parmi elles". L'indice de Schelling à seuil local, également élevé, montre toutefois qu'il n'en tient pas qu'à cela. Une concentration d'unités spatiales à taux d'étrangers élevé (plus de 52%) est clairement identifiable au centre nord de la ville, alors que la partie Ouest et Sud-Est tend à regrouper des unités à taux moins élevé. Un certain pattern de ségrégation spatiale existe donc.