Par André Ourednik, 2004. Source de données: Recensement Fédéral de la Population 1990.
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Taux d'étrangers: |
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Indices de ségrégation spatiale |
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D(adj) : 0.125 | ||||
I de Moran : 0.174 | ||||
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Schelling (seuil local): 0.720 | ||
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Auteur: André Ourednik, IGUL, 2004. Source: OFS - Recensement de la population 1990. |
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Descriptifs Indices de ségrégation spatiale
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Genève est un cas étonnant. A quelques détails près, sa distribution des taux d'étrangers est tout à fait normale. Elle présente tous ses indices de ségrégation "alocalisés" sont les plus bas du pays. Même l'indice D(adj) est le plus bas alors que ses autres indices "localisés" sont plutôt élevés. Cela s'explique par le fait que le taux d'étrangers à Genève est tel que la majorité des unités spatiales peuvent être considérées, d'un point de vue suisse, comme domaine de l'étranger – elles n'ont quasiment pas de voisins "suisses" est restent donc "parmi elles". L'indice de Schelling à seuil local, également élevé, montre toutefois qu'il n'en tient pas qu'à cela. Une concentration d'unités spatiales à taux d'étrangers élevé (plus de 52%) est clairement identifiable au centre nord de la ville, alors que la partie Ouest et Sud-Est tend à regrouper des unités à taux moins élevé. Un certain pattern de ségrégation spatiale existe donc.
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