Ségrégation spatiale Suisses/étrangers

St-Gallen, Saint-Gall

Par , 2004. Source de données: Recensement Fédéral de la Population 1990.

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Taux d'étrangers:

 
 
 
   
 

Indices de ségrégation spatiale
(avec prise en compte de la localisation)

  D(adj) : 0.265
  I de Moran : 0.209
Schelling (seuil national): 0.722
Schelling (seuil local): 0.735
 


Auteur: André Ourednik, IGUL, 2004. Source: OFS - Recensement de la population 1990.


Fréquences des taux et indices globaux

Descriptifs
Nombre d'unités spatiales: 1083
Min.: 0%
Max.: 94.1%
Moyenne: 19.2%
Médiane: 14.3%
Écart-type: 17.4%

Indices de ségrégation spatiale
(sans prise en compte de la localisation)
D: 0.398
Dissymétrie: 1.125 (erreur = 0.074)
Pearson-2: 0.842

 

 


Résumé et Analyse

St-Gallen présente l'autocorrélation spatiale la plus haute du pays. Dans cette ville, il existe donc la forme la plus clairement délimitée d'un arrangement spatial de la résidence des étrangers; la nationalité y joue un rôle dans le choix (ou de la possibilité de choix) de logement. Le pattern de ségrégation y a une forme longitudinale, occupant l'axe central de cette ville qui s'étire elle-même du Ouest-Sud-Ouest à l'Est-Nord-Est. Les unités spatiales à taux d'étrangers bas s'y étirent le long des bords de l'espace habité.

La présence d'un tel pattern, ainsi que la superficie plus grande de St-gallen contribuent à donner l'indice de Schelling local le plus haut du pays et un indice de Schelling national également plutôt élevé.

Pour ce qui est de la distribution des taux d'étrangers, St-Gallen présente une forte dissymétrie avec un mode à 0% d'étrangers. Son estimateur de Pearson2 est parmi les plus hauts du pays.